Une page blanche se présente à nous…
Notre propre réalité est perçue d’une certaine façon, en fonction de là où se situe notre conscience.
Notre conscience est rattachée à notre expérience sur la terre, mais elle nous permet également de nous reconnecter à notre dimension vibrationnelle.
Elle est comme une interface vivante et mouvante entre la projection de qui nous sommes ici dans cette matière et notre origine divine.
Transcrire par des mots, qui obligatoirement sont limités, une sensation vécue lors d’une expansion de conscience, ne peut être totalement pur.
Mais ce qui est important, c’est que l’expérience ait été vécue, car alors cette nouvelle information d’ouverture est immédiatement diffusée à tous et partout, dans tous les espaces de cette infinité dans laquelle nous sommes.
Un partage et non un savoir
Partager son chemin intérieur avec le plus d’authenticité possible que notre partie humaine puisse le faire, est un grand acte d’amour et de courage !
La tête décode et interprète, le cœur aime. Et quand le cœur aime, il n’est pas enfermé dans des concepts qui analysent ce qui est juste ou pas.
Un même mot sera ressenti différemment pour chaque personne dans la mesure où ces personnes prendront le temps « d’écouter » ce mot, et elles l’écouteront en fonction de leurs fibres personnelles créées par leur expérience de l’incarnation.
Les mots transmettent une information, un message mais aussi la vibration de la personne qui écrit et cette vibration est reliée au niveau conscience du moment.
Expansion dans notre réalité ou liberté ?
A chaque instant, la Vie nous offre des opportunités d’ouvrir notre conscience vers une zone encore non explorée.
Nous pouvons continuer de nous expanser dans une même réalité, nous enrichir certes mais en restant agrippés quelque part à ce qui est connu c’est-à-dire à ce que nous croyons posséder comme connaissances.
Certaines personnes pensent avoir une conscience élargie vers d’autres cieux ou d’autres horizons, mais elles ne se détachent pas complètement de leurs anciens paradigmes. Alors elles ramènent leurs explorations à une définition de « Connaissances » qui amène de nouveau et inévitablement la dualité, le jugement et l’analyse, ce qui fermera la pulsation vibrante du cœur et l’écoute simple de l’autre.
Il ne pourra plus y avoir ce cœur de compassion qui peut faire toute la beauté humaine.
La page blanche
Pour pleinement accueillir des nouvelles réalités libres, il est nécessaire de traverser une page blanche.
Dans ces Mondes libres, il n’y a plus de mesure, ni d’analyse, ni de morale et ni de jugement.
Dans ces Mondes libres, il y a une onde de Vérité qui porte notre Être à Être, et c’est tout.
Traverser cette page blanche, c’est comme mourir à soi-même.
Ce n’est pas une remise en question mais c’est au contraire ne plus se poser de question pour ne plus alimenter de séparations dans quelques zones que ce soient. Presque le cerveau ne fonctionne plus, juste pour le vital.
Mais il ne fait plus de bruit, il ne participe plus à l’histoire.
Ce n’est pas une dépression non plus mais l’accueil du Vide.
Alors petit à petit, nous pouvons juste ressentir cette humilité de vivre comme si la Vie nous faisait grâce de vivre Qui Elle Est.
Traverser cette page blanche, c’est un « Reset » de toutes nos données pour accueillir « L’inconnu » c’est-à-dire notre connu intérieur.
Cette page blanche appelle au Silence, pour juste s’écouter dans le rythme de son cœur.
Laissons faire notre transformation
Dans la simplicité de cet état d’Amour, ne résistons plus à ce grand éveil de nous-mêmes.
Ne jugeons plus, ne moralisons pas, ne nourrissons plus aucune séparation avec l’autre et le monde extérieur.
Détachons-nous de nos croyances et de nos émotions pour juste se baigner dans cette félicité d’une page blanche…
Respect pour tous les êtres et les âmes qui ont accepté de vivre ce processus, quelque soient leurs niveaux de résistances et de peurs. Elles sont présentes, et qu’elles soient dans l’ombre ou dans la lumière, elles collaborent à cette grande Œuvre.
Se ressentir unis à toutes les créatures de ce Monde, quel que soit leur niveau de conscience, éveillé ou pas, est un état qui s’installe progressivement au fur et à mesure de ce détachement de notre personnage égotique.
La page blanche, ce n’est ni l’amour, ni le non amour.
Elle est blanche et c’est tout.
Nous ne sommes ni là, ni pas là…
La page blanche se présente quand nous arrivons au bout d’un chemin, un chemin peut-être devenu trop plein ou sans issue…
Je Suis ce que je Suis.
Gratitude à ceux qui m’accueillent et à ceux qui ne m’accueillent pas.
0 commentaires